Des chercheurs de l’Université de Toronto affirment avoir des preuves indiquant que le syndrome prémenstruel n’est rien de plus qu’un mythe culturel. Les chercheurs ont compilé 41 études différentes menées sur 30 ans et ont trouvé que seulement 15 pour cent de ces études ont noté un lien entre l’humeur d’une femme et la phase prémenstruelle de son cycle mensuel.
Plutôt que de relier l’humeur d’une femme à son cycle menstruel, 38 % des études ont déterminé qu’il n’y avait aucun lien entre l’humeur d’une femme et ses cycles menstruels.
« Trente-huit pour cent des études ont déterminé qu’il n’y avait pas de lien
que ce soit entre l’humeur d’une femme et ses cycles menstruels. »
À la suite de leur examen de la littérature, les chercheurs ont conclu que le syndrome prémenstruel était un mythe culturel et n’était lié à aucun changement concret et prévisible de l’humeur d’une femme en raison des cycles hormonaux. Au lieu du syndrome prémenstruel, les chercheurs pensent que l’humeur d’une femme est plus probablement déterminée par des facteurs externes, notamment « les processus sociaux, les processus interpersonnels, le soutien social, sa santé physique, la reconnaissance qu’elle obtient pour ce qu’elle accomplit, [and] ce qui se passe dans ses relations clés. » En d’autres termes, le syndrome prémenstruel a plus à voir avec ce qui se passe dans la vie d’une femme que ses niveaux d’hormones.
Afin d’étayer leur conclusion, les chercheurs ont interrogé 500 femmes sur leurs humeurs et sur ce que ces femmes pensaient avoir causé leur humeur. Les chercheurs ont découvert que seulement 2% des femmes attribuaient directement leur humeur à leur cycle menstruel, tandis que la plupart des femmes associaient leur humeur à des causes non hormonales.